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A bem da Nação

DO PÚLPITO

 

 
 
 
La fin des Mythes     
(Traduction-adaptation au 29 octobre 2008)
 
L’actuelle crise financière, le «credit crunch», nous rappelle un collapse antérieur : la chute du mur de Berlin. Les cloches de l’Histoire sonnent le glas aujourd’hui pour deux mythes : le paradis socialiste et le paradis capitaliste. Il ne suffit pas changer de système pour changer la société : ce qu’il faut c’est changer le système dans le respect de l’homme. L’économie corsetée selon le modèle socialiste est aussi néfaste pour l’homme que l’économie débridée, l’anarchie du marché capitaliste. Sans les valeurs humaines comme base de la société, tôt ou tard, tout s’effondre, écrasant l’homme. Il ne suffit pas de responsabiliser les financiers, il faut assainir tout le système, et avant tout les gouvernements.
 
Tout commence avec l’avidité, la goinfrerie idolâtre de l’argent : le profit pour le profit. Les seigneurs de la Banque jouissant des bonus, ces primes de la cupidité, qui engraissent leurs salaires déjà astronomiques, arrivent à croire que rien ne pourra perturber leur machine à faire de la richesse. C’est la valse interbancaire dans une arène de sorcières. Jusqu’au moment inattendu où les banques ont cessé de faire confiance aux banques. Et tout s’ébranla. A la fin, la finance, un ramassis de chiffres, était un château de cartes. C’était à prévoir.  
 
Déjà dans l’encyclique Rerum Novarum, de 1891, Léon XIII dénonçait le danger du capital sans lois. C’est la doctrine de l’Evangile, sur la priorité des valeurs humaines sur la richesse : personne ne peut servir deux seigneurs : Dieu et l’argent. Ce que provoqua l’actuelle crise financière ne fut pas le manque de crédit ou de capital, mais le manque de confiance et de vertu. Pour rétablir la confiance il faut repenser tout le système financier et politique, mettant l’homme à la première place. Un système tourné seulement vers le profit sera toujours instable.
 
Au moment où les gouvernements interviennent pour éviter la banqueroute,ils doivent aussi imposer des règles nouvelles pour sauvegarder le bien commun. L’intérêt individuel ne garantira jamais une société décente. Ce n’est pas la quantité de biens qui le rend solidaire, c’est uniquement la qualité de la personne. La conversion est celle du sujet et pas celle de l’objet, comme ingénument pensait Adam Smith. Il est prouvé que l’économie de marché n’est pas exonérée du pêché originel. La culture du profit facile a ébranlé le marché immobilier américain parce que il se croyait intouchable à l’intérieur de la corporation. Si le gouvernement américain était intervenu plus tôt, on aurait évité ce tsunami aux dimensions incalculables. La conclusion est que les gouvernements doivent garantir le bien commun contre les forces aveugles du marché.
 
C’est ce que dit la doctrine sociale de l’Eglise. Les principes du bien commun, de la solidarité, de la subsidiarité assurent le bien-être à la communauté humaine. Ils ne disent pas quand exactement les gouvernements doivent intervenir, mais apportent les critères de l’intervention. Le but est que l’on puisse vivre dans une société juste et pacifique et non pas dans une jungle de fauves et  une mer de requins, où les riches sont tapis dans des copropriétés et où des bandes « protégent » les favelas de la Planète. « Principiis obsta, sero medicina paratur ». Il vaut mieux prévenir…
 
bn   ( éminent ecclésiastique portugais)
Amável colaboração de Luís Soares de Oliveira

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